Comment aborder son changement d’opérateur télécoms en toute tranquillité quand on est une entreprise ? Alsatis Entreprises liste les principaux pièges à éviter lorsque l’on bascule ses services télécoms vers un nouveau fournisseur.
« Et si on changeait d’opérateur télécoms ? » La question s’impose à tous les chefs d’entreprises à un moment ou à un autre. Performance en berne, prix indécent ou services inadaptés, les raisons sont multiples pour décider d’un tel bouleversement pour l’entreprise. Selon une étude d’OpinionWay, 41 % des PME de plus de 200 salariés ont déjà changé d’opérateur de téléphonie fixe. Près d’un tiers des sociétés de plus de 50 salariés se sont même déjà tournées vers un autre opérateur pour leur réseau Internet. Mais, pour être menée en toute sérénité, l’opération exige un peu de recul pour éviter les principaux pièges.
1. Gare aux coûts cachés et au court-termisme !
Frais de résiliation, de location de matériel, de mise en service… les contrats dissimulent souvent des petites lignes qui se traduisent très vite en surcoûts des budgets prévisionnels.
Les services télécoms doivent être pensés sur le moyen et long terme.
Autre point d’attention tout particulier : l’analyse des besoins. Le piège serait de ne pas anticiper ses besoins d’avenir. Les services télécoms doivent, au contraire, être pensés sur le moyen et long terme. Le but ? Accompagner le développement de l’entreprise – et de ses salariés – sur la durée et surtout ne pas limiter son développement à cause de son dispositif télécoms ! La définition des besoins devra notamment prendre en compte les recrutements à venir, les ouvertures de sites prévues d’ici deux ou trois ans, etc.
2. Continuité des services, comment faire ?
C’est la principale préoccupation des dirigeants convaincus par un nouvel opérateur : comment assurer la continuité du service existant ? Le changement ne doit en aucun cas affecter les performances de l’entreprise. Pour s’assurer que la transition se fasse en douceur, il est primordial d’effectuer une VSR; c’est-à-dire une vérification du service régulier. En d’autres termes, il s’agit de simuler le fonctionnement de l’infrastructure « à blanc », avant sa mise en service définitive et sur une période test de quelques jours à plusieurs mois, en fonction des situations. Dans cette transition, il est raisonnable de maintenir le service déjà existant et de prévoir une résiliation de l’opérateur historique au terme de la validation définitive du nouveau dispositif.
3. Ne consulter que les opérateurs traditionnels (ou les mauvais !)
Le vertige lié à ce changement de FAI, dans un contexte professionnel, a de quoi freiner certaines entreprises. C’est pourquoi elles auront tendance à privilégier les offres prépackagées des opérateurs traditionnels qui rassurent. Et pourtant il faut profiter du changement pour effectuer une véritable consultation de tous les opérateurs; incluant les alternatifs, qui proposent souvent des offres plus adaptées. C’est notamment le cas des nouveaux acteurs du marché qui cherchent des solutions sur mesure et innovantes pour s’adapter aux contextes des entreprises.
Pour s’assurer du sérieux de l’opérateur, on pourra donc demander des références, sans oublier de le challenger sur sa capacité d’innovation.
Attention toutefois à vérifier la santé financière de son fournisseur et pas seulement sa réponse – aussi attrayante soit-elle sur le papier. Son chiffre d’affaires, le contenu de son site et son panel de clients existants sont des critères importants qu’il ne faut pas négliger. Pour s’assurer du sérieux de l’opérateur, on pourra donc demander des références. Objectif : un partenaire télécoms qui tienne ses promesses pour des services télécoms performants et durables.